Dimanche 23 juin 2013


Les bords de Loire


Se laisser glisser sur l'eau, délaisser la terre ferme, suivre des yeux le vol du héron, de la sterne, et contempler, tout autour, les rives du fleuve.




Et puis, juste au dos de l'une des îles sauvages qui semblent voguer sur la Loire, surgit le château de Moncontour que Balzac avait longtemps convoité, adossé au flanc de Vouvray.  
 

Lorsqu'on remet pied à terre, déambuler dans les rues de la ville et parmi les vignes qui s'étendent à perte de vue. Laisser le soleil revenir, grimper tout en haut de la colline, et de là, contempler l'horizon dans lequel se prélasse la Loire, paisible en cette fin d'après-midi.




"Dans le lointain, l'oeil ne rencontre d'autre bornes que les collines du Cher, dont les cimes dessinaient en ce moment  des lignes lumineuses sur le transparent azur du ciel. A travers le tendre feuillage des îles, au fond du tableau, Tours semble, comme Venise, sortir du sein des eaux. Les campaniles de sa vieille cathédrale s'élancent dans les airs, où ils se confondaient alors avec les créations fantastiques de quelques nuages blanchâtres."

Balzac, La femme de trente ans, 1842